Kommunistische Plattform der Partei Die Linke
Nous sommes ce que nous avons été et resterons: des Communistes organisés au sein du parti de GAUCHE
Résolution de la 3e session de la 13e conférence fédérale
1. Accents forts de notre travail
Dans le contexte de la fondation du parti LA GAUCHE, nous en tant que communistes, femmes et hommes, dans le parti avons fixé les positions socialistes, pour lesquelles nous allons figurer pas en dernier lieux dans le débat programmatique. Nous nous engageons pour une analyse du socialisme dans le 20e siècle sans préjudice et soulignons notre position que celui-ci était historiquement légitime et continue de l’être. Nous sommes solidaires avec tous les pays qui prennent le chemin – leur propre chemin – vers le socialisme, surtout avec le Cuba menacé par l’impérialisme US- américain. Nous rejetons tous les attaques de la réaction impérialiste contre la souveraineté et le développement progressif du Venezuela. Nous soulignons notre position que le débat sur le socialisme est nécessaire. Finir ce débat par un document final de la plate-forme communiste, nous le considérons en ce moment ni réalisable, ni juste.Au début juin 2007, dix-sept scientifiques et auteurs renommés russes publièrent dans le journal hebdomadaire Moskovskie Novosti un appel pour la réintroduction du jour férié à l’honneur de la révolution d’octobre, entre eux, le dramaturge de renommée international Shatrov, les historiens Galkin et Medvedev, les philosophes Kelle et Bagaturya. Bien que les signataires ont des opinions politiques différentes, ils évaluent la révolution d’octobre et le développement subséquent du socialisme comme historiquement légitime. Il faudra faire tout pour rendre cet appel public dans notre parti et au-delà.
Nous appuyons la constatation d’Oskar Lafontaine : « La Gauche devra poser la question de système. » En même temps, il nous faudra être conscients du fait que cette demande pourra être interprétée de façon différente. La preuve à l’exemple c’est la relation envers le capitalisme et la pratique du parti résultant de cela. Nous ne considérons pas le capitalisme comme finalement réformable. Nous nous engageons pour un ordre social, dans lequel l’exploitation de l’homme par l’homme sera abolie et l’homme ne sera plus « un être humilié, tenu en esclave, abandonné et méprisé… » (Marx Engels Œuvres 1/385). Notre objectif c’est le socialisme, dans lequel la démocratie indispensable trouve sa base dans des relations de propriété qui garantissent que la maximisation du profit n’est plus la mesure de toute chose.
Dans le présent, le capitalisme « moderne » dévoile son essence asociale, puisque basée sur l’exploitation, agressive et hostile à la culture toujours davantage tous les jours. Ici et maintenant, il s’agit de détourner les attaques de plus en plus brutales contre la qualité de vie de la majorité de la population, sur la solidarité parmi les socialement désavantagés et avec eux. Part de ces batailles de défense, c’est la lutte pour des pas politiques qui tendent vers des améliorations sociales.
Les principes qui valent dans le parti et qui reflètent sur le mouvement de paix, adoptés à Münster et confirmés dans les points piliers sont menacés. Menacés par ceux qui veulent les sacrifier à des coalitions futures dont ils rêvent. Lors de la défense de Münster, il serait criminel de ne pas chercher le plus grand dénominateur commun de tous ceux pour qui des interventions militaires suivant le chapitre VII de la Charte de l’ONU sont exclus. Ce dénominateur commun est de nature pacifiste, bien que le défendeurs de Münster aient certainement des motifs très différents pour le pacifisme dans notre temps. Sans ce dénominateur commun, Münster n’existerait pas de cette façon et les principes de politique de paix ne seraient plus à défendre. Si ceux dans le parti qui demandent la révision de Münster, gagneraient la prépondérance, les espoirs significatifs, qui ont conféré de l’attractivité au processus de formation du parti et de l’attraction au nouveau parti, subiront un échec. Uniquement si le parti LA GAUCHE fera une politique de paix crédible et ciblée pas en dernier lieu vers des mouvements extraparlementaires – le noyau d’une stratégie d’opposition à développer et à réaliser – elle ne décevra pas les espoirs des millions, au-delà de l’Allemagne, qui se lient en ce moment à ce parti.
En vue de menaces mettant en jeu des vies humaines du président US américain qui en liaison avec la dispute sur le programme nucléaire iranien menace en fait une IIIe guerre mondiale, en vue des guerres sanglantes au compte de l’impérialisme en Afghanistan et en Iraq, en vue de l’accumulation massive de troupes turques sur les frontières de la région kurde de l’Iraq, en vue de la situation catastrophique causée surtout par la politique des faucons israéliens dans les territoires palestiniens, en vue de tous les autres points chauds de guerre partout au monde une politique de paix sans équivoque est une condition préalable pour le maintien d’un profile de gauche de notre parti.
C’est le mélange empoisonnant la société de secousses sociales, d’une idéologie nazi de nouveau grandissante, de la doctrine du totalitarisme, du racisme de tous les jours et des slogans de plus en fréquents d’extrême droite venant de l’ainsi- dit milieu de la société, qui tourne les déjà infectés dans des batteurs et meurtriers et qui est dévorée aussi par beaucoup qui ne sont pas encore des Nazis, mais qui pourront l’être dès demain.
La défense des libertés bourgeoises qui restent et la confrontation avec la pièce centrale de l’anticommunisme, la doctrine du totalitarisme, appartiennent ensemble. Il y a deux points d’accroche pour les Nazis : d’une part de les comparer à l’État bourgeois et d’empêcher de cette façon une certaine ampleur de l’action antifasciste, et de l’autre de faire l’équivalent entre brun et rouge, pour banaliser le fascisme et pour attacher des traits au moins fascisants aux communistes. Pas en dernière ligne de cette façon, l’on essaie de diviser la gauche aussi dans l’alliance anti-fasciste. Précisément ce travail en alliance est un accent essentiel de notre travail. Donc, une des nos tâches essentielles est de contribuer à l’éclaircissement sous quelles conditions le fascisme se développe et peut devenir socialement significatif. Nous rejetons toute forme de nationalisme et racisme. Notre dégoût s’adresse à la stigmatisation de Musulmans comme à l’anti-Sémitisme en train de reprendre en ampleur. Nous agissons activement aux côtés de la VVN-BdA et d’autres forces anti-fascistes pour une interdiction du NPD ensemble avec ses articulations, organisations auxiliaires et successeurs.
Au même degré que nous rejetons strictement le nationalisme, l’internationalisme nous est un bien de grande valeur. L’internationalisme c’est plus que la solidarité avec des gens dans d’autres pays. Il commence devant nos propres portes. Le travail de Communistes, hommes et femmes, dans des conseils de réfugiés, des initiatives antiracistes, mouvements contre la détention de déportation et groupes similaires est une obligation. De cette façon, des nouvelles alliances aussi se développeront. C’est uniquement dans des alliances que fonctionne notre solidarité pratique avec des migrants, des réfugiés et des candidats à l’asile.
2. Notre identité au sein du parti de GAUCHE
Le 24/25 mai aura lieu la première session du premier congrès du parti de Gauche. La plate-forme communiste en préparation de ce congrès du parti élira ses délégués à une conférence fédérale, probablement en mars ou en avril 2008. Nous avons fait l’expérience au niveau fédéral que nous pouvons jouir de la solidarité de beaucoup de camarades. Cela en particulier nous oblige de travailler de façon beaucoup plus systématique au niveau régional. De cela nous délibérerons à nos conférences régionales qui auront lieu entre mi-novembre 2007 et fin février 2008 et sur lesquelles nous élirons nos délégués à la 14e conférence fédérale. Aux accents forts, il appartient aussi la question comment nous pourrions gagner de nouveaux camarades pour la plate-forme communiste.Les camarades de la plate-forme communiste participeront partout de façon active aux actions du parti, surtout dans les campagnes électorales. Mais – nous n’allons pas rester silencieux sur l’anti-communisme.
Celui qui croirait que des succès dans la lutte pour des améliorations sociales, dans la lutte pour la paix, dans des actions contre les Nazis se laisseraient acheter au long terme en cédant à « l’opinion publique », se trompe. Il était, est et restera chose la plus sacrée de la plate-forme communiste, de nommer l’anticommunisme vraiment anticommunisme et de l’attaquer. Précisément pour cette raison aussi, le conseil de coordination fédéral dans sa déclaration du 4 août a confirmé le principe : « Respecter l’identité communiste – pratiquer les alliances ». Nous confirmons aujourd’hui cette déclaration. Nous sommes préparés à toute alliance dans des questions de détail, en maintenant clairement notre identité. Au-delà de ça, nous n’allons pas commettre une fraude sur les étiquettes. Depuis octobre 2006, nous avons travaillés à remplir les conditions qui sont nécessaires pour l’existence continue de la plate-forme communiste dans le nouveau parti de GAUCHE. Ceux qui sont actifs dans nos alliances ou se montrent solidaires avec nous attendent de nous que nous restons ce que nous étions et sommes : des communistes organisés dans la GAUCHE.
L’instrument principal de notre travail politique et idéologiques sont les Communications. Les niveaux des communications nous donne la possibilité d’élargir notre base de lecteurs et de lectrices. Non pas le contenu est notre problème, mais l’organisation. Si uniquement tout second lecteur de ces Communications dans le prochain semestre gagne un nouveau lecteur ou lectrice, notre envoi mensuel se trouvera en moyenne à 2200 copies. Si tous les récipients des Communications donnent véritablement 12 € par an, nous achèverons – à partir de l’état de fait actuel – un niveau de donation de 16.800€. Ça serait 6000€ à 7000€ de plus que c’était le cas en moyenne pendant des dernières années. Les délégués de la conférence fédérale s’engagent pour faire de ces demandes minimales le programme de lutte de tous les conseils de porte-parole au niveau régional.
Le conseil de portes- paroles fédéraux a commencé en août 2007 une action pour appuyer de façon concrète la distribution du livre édité par le camarade Werner Wüste avec des travaux de Michael Benjamin. D’une part c’est une contribution pratique et théorique au débat de programme devant nous et d’autre part nous le devons à la mémoire de Mischa. Aussi à la conférence fédérale d’aujourd’hui, des livres peuvent être acheté ou être pris en commission. Les délégués de la conférence continuent d’en appuyer la distribution.
3. Préparer de façon solide les célébrations en honneur de Luxemburg-Liebknecht
Chaque année depuis 1992 il y a une manifestation vers le mémorial des socialistes à Berlin-Friedrichsfelde, et depuis 1997, il existe une alliance ample de gens de gauche de courants diverses, dont la plate-forme communiste, qui prépare et exécute la manifestation dans le cadre de la célébration de Rosa Luxemburg et de Karl Liebknecht. Toujours nous avons insisté sur un déroulement pacifique de la manifestation, et cela a souvent conduit des confrontations de principe dans l’alliance. Nous n’avons jamais fait secret du fait que nous ne le considérons pas particulièrement révolutionnaire de donner des prétextes à la police de battre des manifestants et même de réprimer la manif. Mais à aucun moment nous avons demandé que des partenaires d’alliance qui sont plus proches à d’autres positions à ce sujet quittent l’alliance. Et ce qui était à discuter, nous ne l’avons pas discutés devant les caméras des médias bourgeois. Nous allons tout faire pour contribuer à créer une manifestation militante du point de vue de son contenu, mais pacifique dans son déroulement dans le sens de l’appel public d’alliance du 9 septembre 2007. La mémoire du courage de Luxembourg et Liebknecht, dans les mots et dans les faits, de se soulever contre la guerre, ces bénéficiaires et ces propagateurs, est de valeur inestimable dans ces jours de nouvelles agressions impérialistes et dans les luttes du présent pour l’égalité sociale, dans notre aspiration au socialisme. Les délégués de cette conférence entreprendront de grands efforts pour la mobilisation et pour la manifestation. La conférence soutient l’appel à l’unanimité.Traduit par Carla Krüger.