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Kommunistische Plattform der Partei DIE LINKE

Le fondement du nouveau parti LA GAUCHE

Conseil de Coordination de la Plate-forme Communiste

Suivant des sessions séparées des congrès du parti du Parti de Gauche.PDS et du WASG le 15 juin, 2007, l’on a scellé le 16 juin 2007 à Berlin la fondation du nouveau parti LA GAUCHE avec uniquement une seule voix d’opposition. De cette façon, un processus d’unification ayant duré plus de deux ans, porté par des grands espoirs pour une unification de la Gauche a trouvé sa fin structurelle.

Les effets de cet événement historique sur le paysage politique de la République Fédérale d’Allemagne ne sont pas à ignorer. CDU/CSU et FDP réagissent par réflexe de manière anti-communiste. Les représentants du NPD l’essaient par des offres de front transversal. Le SPD craint une concurrence politique élémentaire. Dans ces rangs – comme au sein d’une partie des Verts – une confrontation a éclaté sur si l’on devrait faire affaire commune avec la GAUCHE dans les anciennes terres fédérales et aussi au niveau de la fédération.

Par ceux au sein due SPD, qui favorisent cette démarche, la coalition rouge-rouge à Berlin est introduit en tant qu’exemple, la dernière fois lors du congrès régional du SPD berlinois le 30 juin 2007, qui avait lieu parallèlement au congrès constituant berlinois du parti LA GAUCHE. Aussi au congrès constituant, les deux principaux orateurs, Lothar Bisky et Klaus Lederer, évaluèrent la coalition régionale berlinoise essentiellement comme une histoire de succès. Le déroulement de ce congrès de parti constituant révélait une consolidation survenue au cours du processus de formation du parti des protagonistes (non seulement) berlinois de l’appui inconditionnel de fait de la participation au gouvernement. Le résultat désastreux électoral du septembre 2006 semble oublié. Ceux qui pour des raisons de bon sens politique n’appuyèrent pas la candidature d’opposition spectaculaire de la majorité berlinoise du WASG et s’étaient engagés pour la fusion, étaient néanmoins brusqués. Aucuns des candidat/es proposés par la WASG berlinoise pour le nouveau exécutif du parti a été élu. Étaient élus les candidat/es cordialement recommandé par des camarades dirigeants berlinois du parti jusqu’ici nommé Linkspartei (Parti de Gauche).PDS.

Les développements à Berlin devraient avoir une influence considérable sur ceux du parti nouveau tout entier. Non pas en dernier lieu pour renforcer cette influence et pour l’institutionnaliser, il s’est formé le Forum de socialistes démocratiques (fds) en tant qu’une association du parti, qui – comme l’on peut lire dans l’évaluation du congrès régional berlinois du parti du 30 juin/1er juillet 2007 par Stefan Liebich – fournit 14 de 24 membres du congrès exécutif de Berlin et 4 des 5 membres berlinois du comité fédéral. A part quelques exceptions le forum se compose de députés, membres de fraction et collaborateurs à titre professionnel des appareils du parti. Le fds, comme déjà démontré à Berlin, équipé de possibilités logistiques considérables, orientera – ayant en vue autant la politique quotidienne du parti LA GAUCHE ainsi que le cadre du débat programmatique – tous ses efforts sur la fin de dominer la ligne politique ou respectivement programmatique du parti.

De ce rassemblement il émanera une pression renforcée visant à préparer le nouveau parti à un rôle de partenaire de coalition au niveau fédéral. Se référant des résultats des élections de Brème, chaque succès lors des élections régionales des prochaines deux années en Hesse, Basse Sachsen, Hambourg, Bavière, en Sarre, à Brandebourg, en Sachsen et en Thuringe sera utilisé par le fds pour propager une participation gouvernementale au niveau fédéral. Cela ira de pair sans doute avec des confrontations sur des changements structurels dans le programme du parti.

Au premier rang, il y aura - comme l’on l’a eu – la lutte sur une révision des résolutions de Munster. Il est d’importance symbolique que Lothar Bisky, un jour après le congrès de fusion du parti auquel il fut souligné maintes fois le rôle de la nouvelle GAUCHE en tant que parti de paix fut cité par le Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung avec la déclaration que le parti devrait conduire un débat «  dans quels cas clairement définis, l’emploi de force militaire pourrait être justifié dans des missions étrangères. » Cette déclaration jusqu’ici n’a été ni démentie, ni réfutée.

Si de telles tendances obtiennent la prépondérance au sein du nouveau parti, se casseront des espoirs essentiels qui ont prêté de l’attrait au processus de formation du parti et qui contribuent à l’attraction du nouveau parti. Uniquement si le parti LA GAUCHE développe et réalise une stratégie d’opposition crédible et pas en dernier lieu orientée vers l’association avec des mouvements extraparlementaires, elle ne décevra pas les espoirs des millions – qui transcendent de loin les frontières de l’Allemagne – qui se lient à elle en ce moment. Nous soutenons la constatation d’Oskar Lafontaine : « Il faut que le Gauche pose la question de système. » En même temps, nous sommes conscients du fait que cette demande rend possible des diverses interprétations et conclusions.

Nous entrerons nos positions dans le débat programmatique. Celui-ci commencera vraisemblablement bientôt. Lothar Bisky recommanda d’aboutir à une « conclusion relative » avec le travail programmatique avant les prochaines élections législatives.  La pratique alors démystifiera la notion de la conclusion relative. Nous de toute façon, dans ce débat et dans la vie quotidienne du nouveau parti LA GAUCHE, nous engagerons pour les contenus suivants : 

1) Nous entrons pour le maintien strict des principes de politique de paix décidés l’année 2000 à Münster et accentués de nouveau dans les piliers programmatiques : « Nous luttons contre la guerre et refusons la militarisation de la politique étrangère allemande. L’armée fédérale ne devra plus continuer d’être employée pour des interventions militaires à l’étranger. En vue d’une multitude d’expériences, l’on devra répondre négativement à la question si des missions internationales militaires sous contrat et sous contrôle de l’ONU – s’ils s’agit de missions de combat se référant du Chapitre VII de la Charte de l’ONU  - dans les conditions actuelles, dans des constellations de guerres régionales et de guerres civiles contribuent à un retour à un développement pacifique. »[1] En même temps, nous voyons notre responsabilité de contribuer à l’éducation sur le fait que la guerre n’est pas un phénomène accidentel, simplement émanant de la politique, mais le résultat objectif de l’existence et du développement du capitalisme. 

2) Nous nous engageons pour un changement de système. Le capitalisme révèle son essence asociale, parce que exploitatrice, agressive et anti-culturelle chaque jour davantage. Finalement, il faudra le surmonter. Ici et maintenant, il s’agit de la défense contre les attaques de plus en plus brutales sur la qualité de vie de la majorité de la population, surtout de la solidarité avec les « socialement faibles ». Une partie de ces luttes de défense est la lutte pour des réformes sociales.

3) Nous nous engageons pour un ordre social dans laquelle l’exploitation des hommes par l’homme est abolie et l’homme n’est plus un « être opprimé, tenu en esclave, un être abandonné et dédaigné » (Marx-Engels-Œuvres 1/385). Notre objectif est le socialisme dans lequel la démocratie indispensable sera basée dans des relations de propriété qui permettent que la maximisation des profits ne soit plus la mesure de toutes choses.

4) Nous nous engageons pour une analyse sans préjudice du socialisme du 20e siècle et soulignons notre position que celui-ci avait et maintient sa légitimité historique.  Notre solidarité avec le Cuba socialiste est inébranlable ; de même notre sympathie pour les pays – surtout le Venezuela – qui prennent leur propre route au socialisme.

5) Nous tournons contre une politique intérieure répressive qui devient de plus en plus répressive, comme elle a été démontrée de façon exemplaire en avance et pendant le sommet du G8, et estimons indispensable la défense des libertés citoyennes qui nous restent. Ces libertés pour nous sont indivisibles. Cela demande surtout notre solidarité pratique avec les migrants, les réfugiés et les candidats à l’asile.

6) Nous nous sentons obligés à l’antifascisme et ne voyons notre tâche pas en dernier ligne dans la contribution à l’éclaircissement sur les conditions dans lesquelles le fascisme naît et peut devenir important dans notre société. Nous refusons toute forme de nationalisme et de racisme. L’internationalisme pour nous est une grande valeur. Notre refus s’adresse à la stigmatisation des Musulmans aussi bien qu’à l’anti-Sémitisme renaissant. Nous sommes actifs aux côtés du VVN-BdA et d’autres forces antifascistes pour une interdiction du NPD ainsi que ses filières, organisations auxiliaires et héritières.

Sans sous-estimer dans cet effort nos forces et nos possibilités politiques, nous allons coopérer avec toutes les forces et rassemblements au sein du parti qui manifestent pour ces positions entièrement ou en partie. Nous coopérons avec des hommes et femmes communistes en dehors du parti de GAUCHE et sommes actives dans des alliances anti-guerres, antifascistes, anti-racistes, sociales et féministes.

Un problème qui pourrait toucher particulièrement la coopération des forces marxistes et anti-capitalistes au sein du nouveau partis devrait être souligné : Si ceux des associations de l’est ou de l’ouest, qu’ils seraient d’origine issus du WASG ou du PDS, qui veulent un parti et une politique conséquente anti-capitaliste ne luttent pas pour comprendre les particularités formées par des décennies de socialisation différentes, il  y aura assez de tiers riants, comme l’on dit chez nous, qui nous joueront les uns contre les autres. Tout de même, nous ne devrions pas ignorer justement les vues différentes de l’histoire. Sans respect mutuel, il n’y aura pas de coopération optimale. Et le respect ne se fonde que sur l’acceptation des expériences et des convictions des respectivement autres. Il faut rapprocher nos expériences mutuelles les unes des autres. La plate-forme communiste du parti LA GAUCHE se sentira particulièrement obligée à cette nécessité. 

La reconnaissance de la PFC en tant que rassemblement fédéral du parti LA GAUCHE est garantie.

Nous remercions toutes celles et tous ceux, qui nous soutiennent et soutiendront. Le quorum nécessaire pour être reconnu en tant que rassemblement fédéral est rempli dans 15 pays fédéraux. La plate-forme communiste a activement accompagné le processus de fusion, sans fermer les yeux devant des problèmes possibles. Nous n’étions ni euphoriques ni avons-nous fermé nos yeux devant les chances du processus de fusions et ses résultats. Cela continuera de marquer notre démarche et nos décisions politiques.                              


[1]Piliers programmatiques – document fondateur programmatique du parti LA GAUCHE, décision des congrès du parti du WASG et du Part de Gauche.PDS le 24 et le 25 mars à Dortmund